
Le ressuage est par définition la résurgence d’un liquide (ou d’un gaz) d’une discontinuité dans laquelle il s’était préalablement introduit au cours d’une opération d’imprégnation. Prolongement logique de l’examen visuel, cette méthode permet donc de détecter les discontinuités débouchant en surface de la pièce contrôlée sous forme d’indications colorées ou fluorescentes, observées respectivement sur un fond blanc ou sur un fond noir.
Le ressuage comporte
quatre phases dont la
première consiste à
bien nettoyer la pièce à
contrôler. Un
liquide coloré et/ou fluorescent,
appelé “pénétrant”, est ensuite
appliqué sur la
surface à contrôler au cours de la deuxième
phase.
Il pénètre par capillarité à l’intérieur des défauts (fissures de corrosion, porosités, piqûres, retassures, gouttes froides, lignes, repliures, dédoublures, criques de rectification, tapures de traitement thermique, micro-amorces de rupture, etc.), nécessitant une durée de pénétration avant l’étape suivante.
Durant la troisième phase, l’
excès de pénétrant en surface est éliminé par lavage suivi d’un séchage.
La surface peut alors être
recouverte d’une couche mince de “révélateur” qui adsorbe le pénétrant contenu dans les discontinuités, à la suite de quoi les indications de discontinuités apparaissent sous forme de taches colorées en surface. Ces taches étant plus larges que les discontinuités, il est alors plus simple de localiser celles-ci. Pendant cette quatrième phase,
le révélateur fait “ressuer” le pénétrant, ce qui permet d’obtenir un bon contraste avec le pénétrant, facilitant ainsi l’observation visuelle.
L’observation s’effectue en lumière blanche artificielle ou lumière du jour (ressuage coloré) ou sous rayonnement ultraviolet (UV-A).